Tuesday, July 11, 2017

Turquie: après le coup, un bras-de-fer permanent avec l'Occident

La Turquie s'attendait à un soutien sans faille de l'Occident après le putsch manqué de juillet dernier, mais les purges qui ont suivi et les charges du président Recep Tayyip Erdogan ont au contraire rendu leur rapports acrimonieux.


La quête de M. Erdogan de considérablement renforcer ses pouvoirs lors d'un référendum remporté en avril à l'issue d'une campagne marquée par des joutes verbales d'une rare violence avec plusieurs pays européens est venue compliquer davantage la donne, laissant le processus d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne au bord du précipice.

Sur fond de rapports exécrables avec l'administration de Barack Obama, notamment en raison de son soutien aux milices kurdes syriennes, certains médias progouvernementaux turcs avaient vu une main américaine derrière le coup, mais leur enthousiasme de voir Donald Trump lui succéder à la Maison Blanche a été vite douché quand il a prolongé la politique de son prédécesseur en Syrie.

Et les appels d'Ankara à Washington de lui extrader le prédicateur auto-exilé aux Etats-Unis Fethullah Gülen --à qui le coup manqué a été imputé-- sont restés aussi vains que sous la précédente administration.

"La Turquie a été d'une certaine manière diplomatiquement isolée depuis le coup manqué de juillet 2016, à la fois parce que ses partenaires au sein de l'OTAN ont été pris de court et parce que les purges qui ont suivi ont dépassé de loin tout ce dont on pouvait s'attendre", estime Marc Pierini, du centre de réflexion Carnegie Europe.

- Influence régionale réduite -

La posture diplomatique de la Turquie a en outre été fragilisée par la récente crise entre son proche allié, le Qatar, et ses voisins du Golfe emmenés par l'Arabie saoudite, qu'Ankara ne peut se permettre de se mettre à dos.

Toujours au niveau régional, le renversement par l'armée en Egypte du président Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans soutenus par Ankara, et le maintien au pouvoir en Syrie de Bachar al-Assad ont contrarié la stratégie de la Turquie d'étendre son influence dans ces pays et ailleurs dans la région.

"La donne a complètement changé aujourd'hui. Elle se caractérise désormais par un nombre croissant de disputes entre la Turquie et ses voisins, mais aussi au-delà", note Kemal Kirisci de l'institut Brookings.

Mais le revers diplomatique le plus significatif que la Turquie a essuyé ces derniers mois a pris la forme d'une dégradation sans précédent de ses relations avec l'Union européenne, avec laquelle elle négocie son adhésion depuis 2005.

Après l'interdiction par plusieurs pays européens de meeting de ses partisans en vue du référendum d'avril sur ses pouvoirs, M. Erdogan s'en était pris en effet aux dirigeants européens avec une violence inouïe en dénonçant leurs "pratiques nazies"..........http://www.rtl.be/info/monde/international/turquie-apres-le-coup-un-bras-de-fer-permanent-avec-l-occident-934855.aspx
 [rtl.be/AFP]
11/7/17
-
Sur le même sujet:
--
-
***Il pensait même très joliment autrefois, je pouvais l'écouter pendant des heures.
***Voilà l'homme tout entier, s'en prenant à sa chaussure alors que c'est son pied le coupable. Ca devient inquiétant. Un des larrons fut sauvé. C'est un pourcentage honnête.

No comments :

Post a Comment

Only News

Featured Post

“The U.S. must stop supporting terrorists who are destroying Syria and her people" : US Congresswoman, Tulsi Gabbard

US Congresswoman, Tulsi Gabbard, recently visited Syria, and even met with President Bashar Al-Assad. She also visited the recently libe...

Blog Widget by LinkWithin