Monday, August 1, 2016

Refugees Bargain : Turkey threatens to back away from refugee deal with EU

Turkey would have to back out of its agreement with the European Union (EU) to stem the flow of refugees and migrants into the bloc if the EU does not deliver visa-free travel for Turks, Foreign Minister Mevlut Cavusoglu has said.



Visa-free access to the EU - the main reward for Ankara's collaboration in cutting off an influx of refugees and migrants into Europe - has been subject to delays due to a dispute over far-reaching Turkish legislation and Ankara's crackdown after a failed coup.

Cavusoglu told Germany's daily Frankfurter Allgemeine Zeitung the agreement on stemming the refugee flow had worked because of "very serious measures" taken by Ankara.

"But all that is dependent on the cancellation of the visa requirement for our citizens, which is also an item in the agreement of March 18," Cavusoglu said in a release in advance of comments to be published in the newspaper's Monday edition.

"If visa liberalisation does not follow, we will be forced to back away from the deal on taking back (refugees) and the agreement of March 18," he said, adding that the Turkish government was waiting for a precise date for visa liberalisation.

"It could be the beginning or middle of October - but we are waiting for a firm date."

The EU-Turkey agreement was designed to halt the flow of refugees and migrants by deporting them back to Turkey from Greece and allowing a number of Syrians to participate in a relocation programme from Turkey to the EU.

The deal was widely criticised by humanitarian groups and rights organisations, many of which claimed it violated international law...
 Source: Al Jazeera and agencies
1/8/16

1 comment :

  1. Crise des migrants: la Turquie lance un ultimatum à l'Union pour la libéralisation des visas ...

    La Turquie exige que l'Union européenne applique la libéralisation des visas d'ici le mois d'octobre. Si les 28 ne tiennent pas leurs engagements à ce sujet, Ankara suspendra l'accord noué avec Bruxelles sur la gestion des flux de migrants, a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu lors d'un entretien publié dans le "Frankfurter Allgemeine Zeitung" de lundi. La Commission européenne n'entend cependant pas se laisser influencer par le gouvernement islamo-conservateur."

    Il ne s'agit pas d'une menace

    Si la libéralisation des visas n'intervient pas, nous serons contraints de prendre nos distances par rapport à l'accord et à la déclaration du 18 mars", a expliqué le chef de la diplomatie turque. "Cela pourrait avoir lieu au début ou au milieu du mois d'octobre, mais nous attendons une date fixe." L'accord sur les migrants donne des résultats, car la Turquie "a pris des mesures graves", selon les mots du ministre. Il fait ainsi référence à la lutte contre les trafiquants d'êtres humains. "Cela dépend cependant de la levée des visas pour nos ressortissants, qui est également comprise dans l'accord du 18 mars", rappelle-t-il, ajoutant qu'il ne s'agit pas d'une menace. L'obligation de visa pour les citoyens turcs voyageant dans l'UE devait initialement être supprimée en juillet. Cette échéance a néanmoins été repoussée, étant donné que la Turquie n'a pas encore rempli les 72 conditions fixées par l'accord. La réforme des lois antiterroristes figure parmi celles-ci, l'Union craignant que ces textes soient utilisés contre des opposants politiques. La levée des visas entrera dès lors en vigueur quand Ankara aura appliqué toutes ces mesures, a indiqué un porte-parole de la Commission. "La Turquie s'est engagée à remplir ces exigences (...) et nous attendons que ce soit effectivement le cas."
    rtbf.be

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