La couverture des combats à Mossoul est un nouvel exemple d’arnaque médiatique des médias mainstream, considère la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova. Elle indique que la presse contourne autant que possible ce sujet et les victimes de la coalition menée par les États-Unis.
La tragédie de la ville irakienne de Mossoul, théâtre d'une offensive anti-Daech, est délicatement contournée dans l'espace médiatique international, estime sur sa page Facebook Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe.
« Il est bizarre que jusqu'à présent aucun compte Twitter en anglais d'une fillette souffrant à Mossoul ne soit apparu », a indiqué la diplomate en allusion à la « blogueuse » Bana, fille de 7 ans qui racontait sur son compte Twitter « les horreurs de la vie à Alep ».
« Pourquoi (la correspondante de la CNN, ndlr) Christiane Amanpour ne se demande-t-elle pas tous les jours combien de personnes ont perdu la vie à la suite des actions de la coalition internationale dans cette ville ? Pourquoi, lors des conférences de presse tenues dans les grandes capitales, ainsi que dans les principaux médias ou à la Une des magazines, n'y a-t-il pas d'images, de hashtags et de titres criant à la catastrophe humanitaire à Mossoul ? Pourquoi n'y a-t-il pas de chiffres réels, de faits, de données sur la situation des réfugiés et des déplacés ? », a-t-elle encore poursuivi.
Elle s'interroge aussi sur les raisons qui expliquent l'absence de flashmobs et de meetings devant les ambassades des pays membres de la Coalition.
Il n'y a rien. La tragédie de Mossoul est délicatement contournée dans l'espace médiatique international. Dans la mesure du possible, vu l'envergure de la catastrophe », a pointé la diplomate. Et de conclure que c'était encore un exemple affreux d'arnaque médiatique, organisé par les médias mainstream.
[fr.sputniknews.com]
14/3/17
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« Il est bizarre que jusqu'à présent aucun compte Twitter en anglais d'une fillette souffrant à Mossoul ne soit apparu », a indiqué la diplomate en allusion à la « blogueuse » Bana, fille de 7 ans qui racontait sur son compte Twitter « les horreurs de la vie à Alep ».
« Pourquoi (la correspondante de la CNN, ndlr) Christiane Amanpour ne se demande-t-elle pas tous les jours combien de personnes ont perdu la vie à la suite des actions de la coalition internationale dans cette ville ? Pourquoi, lors des conférences de presse tenues dans les grandes capitales, ainsi que dans les principaux médias ou à la Une des magazines, n'y a-t-il pas d'images, de hashtags et de titres criant à la catastrophe humanitaire à Mossoul ? Pourquoi n'y a-t-il pas de chiffres réels, de faits, de données sur la situation des réfugiés et des déplacés ? », a-t-elle encore poursuivi.
Elle s'interroge aussi sur les raisons qui expliquent l'absence de flashmobs et de meetings devant les ambassades des pays membres de la Coalition.
Il n'y a rien. La tragédie de Mossoul est délicatement contournée dans l'espace médiatique international. Dans la mesure du possible, vu l'envergure de la catastrophe », a pointé la diplomate. Et de conclure que c'était encore un exemple affreux d'arnaque médiatique, organisé par les médias mainstream.
[fr.sputniknews.com]
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