Déterminée à provoquer par référendum le départ anticipé du président vénézuélien Nicolas Maduro, l'opposition mise sur la pression populaire dans la rue, mais elle peine souvent à mobiliser, sous l'effet notamment du découragement ou des craintes de violence.
Les manifestations de mercredi en ont été un bon exemple: même si la coalition de la Table pour l'unité démocratique (MUD, centre droit) a qualifié la journée de "succès", la foule n'a pas été au rendez-vous.
On est bien loin de la marche "historique" à Caracas, une semaine plus tôt, qui avait rassemblé 1,1 million de personnes selon les organisateurs, 30 000 selon le gouvernement.
Le temps presse pour l'opposition, qui selon la Constitution doit organiser ce référendum avant le 10 janvier 2017 pour provoquer des élections anticipées. Pour maintenir la pression, elle appelle encore à manifester le 14 septembre.
"La pression populaire vers un référendum est dans un élan qui, très probablement, se prolongera jusqu'à la fin de l'année", assure à l'AFP l'analyste Diego Moya-Ocampos, du cabinet britannique IHS.
Mais, à part le 1er septembre, la mobilisation est souvent restée modeste, sous l'effet de plusieurs facteurs : peur de violences, lassitude, frustration...
[AFP/rtbf.be]
9/9/16
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Les manifestations de mercredi en ont été un bon exemple: même si la coalition de la Table pour l'unité démocratique (MUD, centre droit) a qualifié la journée de "succès", la foule n'a pas été au rendez-vous.
- Dans de nombreuses villes, ils n'étaient que quelques centaines ou milliers.
On est bien loin de la marche "historique" à Caracas, une semaine plus tôt, qui avait rassemblé 1,1 million de personnes selon les organisateurs, 30 000 selon le gouvernement.
Le temps presse pour l'opposition, qui selon la Constitution doit organiser ce référendum avant le 10 janvier 2017 pour provoquer des élections anticipées. Pour maintenir la pression, elle appelle encore à manifester le 14 septembre.
- Les gens se démotivent. Ce n'était peut-être pas la stratégie adéquate
"La pression populaire vers un référendum est dans un élan qui, très probablement, se prolongera jusqu'à la fin de l'année", assure à l'AFP l'analyste Diego Moya-Ocampos, du cabinet britannique IHS.
Mais, à part le 1er septembre, la mobilisation est souvent restée modeste, sous l'effet de plusieurs facteurs : peur de violences, lassitude, frustration...
[AFP/rtbf.be]
9/9/16
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