« Etant donné que certains milieux extrémistes font semblant de ne pas savoir ou d’être surpris, comme s’ils venaient juste d’apprendre – en entendant le discours du vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères lors de la 69e Assemblée générale de l’ONU – la position du pays sur la question du nom, il est utile de rappeler ce qui suit :
La position de la Grèce en faveur d’un nom composé avec qualificatif avant le mot « Macédoine » et non avant le mot « Démocratie » qui sera utilisé à l’égard de tous (erga omnes), à toutes fins, interne et internationale, a été formulée depuis de nombreuses années et exprimée à plusieurs reprises devant le Parlement hellénique et au niveau international lors de réunion multilatérales et bilatérales. C’est sur la base de cette position que le représentant grec participe au processus de l’ONU mené sous la direction de M. Nimetz.
Il est, supposons-nous, évident pour tout le monde que l’appellation provisoire (Ancienne République yougoslave de Macédoine)- Τhe former Yugoslav Republic of Macedonia), sous laquelle notre voisin a adhéré à l’ONU en 1993 et participe à un grand nombre d’organisations, actions et réunions internationales, est une appellation composée avec des déterminatifs qualificatifs avant le mot « Démocratie » et non avant le nom « Macédoine ». Cette appellation provisoire composée n’est pas utilisée à l’égard de tous (erga omnes), mais au sein des organisations internationales et dans le cadre d’actions et réunions qu’ils organisent au niveau bilatéral et avec un grand nombre de pays, mais malheureusement pas au niveau interne, pas dans les passeports et pas au niveau bilatéral avec tous les pays qui ont reconnu l’ARYM sous sa dite appellation constitutionnelle.
C’est une situation qui constitue une violation du droit international et cela doit changer. La position grecque, tout aussi claire que responsable, est la seule qui puisse changer la situation ».
mfa.gr
29/9/14
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