MAE Hellénique, lundi, 11 août 2014:
Nous vous communiquons ci-après le texte
de la conférence de presse du Secrétaire d’Etat aux Affaires
étrangères, Dimitris Kourkoulas à l’issue de la réunion extraordinaire
tenue aujourd’hui au ministère des Affaires étrangères sur les
exportations grecques vers la Russie, sur ordre du vice-Premier ministre
et ministre des Affaires étrangères, Evangelos Vénizélos :
D. KOURKOULAS : Dans le cadre de la coordination de la politique gouvernementale pour faire face à la crise survenue suite aux mesures visant à interdire l’importation de produits agricoles en Russie, nous avons eu l’occasion aujourd’hui avec d’autres ministères co-compétents, le ministère du Développement agricole, le ministère des Finances, le ministère du Développement et en coordination avec la Représentation permanente de la Grèce de réévaluer la situation.
D. KOURKOULAS : Dans le cadre de la coordination de la politique gouvernementale pour faire face à la crise survenue suite aux mesures visant à interdire l’importation de produits agricoles en Russie, nous avons eu l’occasion aujourd’hui avec d’autres ministères co-compétents, le ministère du Développement agricole, le ministère des Finances, le ministère du Développement et en coordination avec la Représentation permanente de la Grèce de réévaluer la situation.
Premièrement l’évaluation des dommages survenus actuellement ou devant survenir à l’avenir. Cela est d’autant plus important car après-demain, jeudi, se tiendra à Bruxelles, la première réunion d’experts des ministères du Développement agricole des vingt huit Etats membres avec la Commission européenne. La Commission européenne elle-même et le commissaire compétent, il y a quelques heures, a affirmé dans un communiqué qu’un groupe de travail (task force) a été mis sur pied à Bruxelles pour traiter de cette question. Il est très important de pouvoir avoir un aperçu global de la situation, savoir où en sont les choses tant au niveau de la perte des exportations que des camions qui ont déjà démarré ou sont sur le retour.
JOURNALISTE : A combien estimons-nous les pertes ?
D. KOURKOULAS : À l’heure actuelle, je n’aimerais pas donner de chiffre, car tout dépend de la façon dont nous calculons. Se référer aux exportations qui ont d’ores et déjà fait la base d’un contrat est une chose, se référer aux exportations de l’année dernière et essayer de tirer des conclusions en est une autre. Il y a la question de la perte des marchés qui éventuellement surgira. Quoi qu’il en soit, nous dressons le bilan des premières pertes, de concert avec le ministère du Développement agricole qui est le principal en charge.
Deuxièmement, nous agissons au niveau de la Commission européenne et comme vous avez pu le voir, un communiqué positif a d’ores et déjà été fait par le commissaire en charge de la question qui, pour la première fois, ouvre la voie à une éventuelle indemnisation communautaire, qui est notre objectif. Nous attendrons la réunion de jeudi qui nous permettra d’avoir un aperçu plus global pour tous les Etats membres. Nous sommes en contact avec d’autres Etats membres qui sont confrontés à des problèmes similaires et bien entendu avec le ministère du Développement agricole et d’autres ministères compétents nous essayons de voir comment, en tant que ministère des Affaires étrangères, nous pourrons éventuellement aider à l’ouverture de nouveaux marchés, dans le cas inévitable où ces mesures prises à l’encontre de nos exportations perdurent.
La confirmation de la part de l’UE du versement d’indemnisations, que nous demanderons, est la bienvenue. Mais il faut savoir que les indemnisations ne sont pas la solution au problème. Le problème sera résolu, que nous revenions sur le marché russe, ou que nous trouvions d’autres marchés respectifs. J’aimerais dire que c’est un problème auquel sont confrontés de nombreux Etats membres. Donc la Commission européenne se doit de prendre des mesures – et je pense qu’elle le fera – même si cela nécessite de modifier quelques règlements, quelques règles, car nous sommes en face d’un cas exceptionnel, non prévisible. Nous continuerons donc cet effort et étant donné que nous avons besoin de temps pour pouvoir faire une estimation, je pense que très bientôt, dans quelques jours, dans quelques semaines, nous aurons des résultats plus tangibles, mais comme je l’ai dit, le ministère du Développement agricole est le principal en charge de ces questions. Nous agissons de manière coordonnée et nous continuerons de le faire avec nos ambassades dans les autres pays et la représentation permanente de la Grèce auprès de l’UE qui est en contact avec toutes les parties impliquées au niveau politique et administratif.
JOURNALISTE : Et Moscou ? Les consultations ?
D. KOURKOULAS : Bien entendu nous sommes en contact avec Moscou et aussi par le biais de notre ambassade. Nous avons, je dirais, un aperçu très clair de la teneur de ces mesures. Nous savons quels produits relèvent du décret de la Fédération de Russie, nous continuons d’avoir bien entendu des contacts avec nos homologues, nos collègues de la Fédération de Russie et au niveau politique, si vous voulez, car cette question occupera également le Conseil Affaires étrangères qui se tiendra à la fin du mois d’août. Et entre-temps également, à un niveau plus bas, car nous, en tant que pays, oeuvrons toujours en faveur de la résolution diplomatique de ce grand problème, de cette crise qui a éclaté en Ukraine et nous continuerons nos efforts afin de trouver une solution qui nous mènera à un règlement diplomatique.
mfa.gr
11/8/14
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